Lectures...

Des lectures d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, et celles de demain qui n'ont pas encore été traduites :)


lundi 5 septembre 2016

Je suis sur Livraddict!

Reprise du travail et reprise de mon ancien PC au boulot, je vois donc mon blog dans mes favoris. Avec les travaux chez moi et la surcharge de travail en fin d'année (merci la réforme du collège...) j'ai complètement abandonné mon blog. 
Le blog, oui, mais pas la lecture! Depuis mon dernier article, j'ai lu une bonne vingtaine de romans, une biographie de Walt Disney (dont il faut vraiment que je parle), j'ai découvert de nouveaux auteurs, je me suis ennuyée avec certains anthologies... et vous pouvez voir tout ça sur mon profil Livraddict!


Pour ceux et celles qui ne connaissent pas ce site, c'est un outil formidable pour répertorier tous vos livres, ceux que vous avez lus, que vous avez dans votre PàL, que vous avez prêtés, ou ceux que vous n'avez pas encore mais que vous souhaitez lire. Vous pouvez noter les livres, donner votre avis en 400 caractères ( c'est donc bien plus rapide qu'un blog!) et faire des découvertes en suivant vos amis ou d'autres profils.
Surtout: vous avez accès à votre PàL N'IMPORTE OU! C'est-à-dire que si vous êtes chez votre libraire, sur une brocante, chez un voisin qui déménage et veut vous donner ses livres et que vous ne vous rappelez plus des centaines de romans qui attendent sagement d'êtres lus depuis parfois plus de dix ans, vous pouvez consulter votre PàL directement sur votre compte. 

Elle est pas belle la vie?

N'hésitez pas à aller voir mes commentaires et à me suivre!

vendredi 13 mai 2016

Welcome to Rosie Hopkins Sweetshop of Dreams, Jenny Colgan

Edition: Sphere
Publication: mars 2012

L'histoire: Rosie Hopkins, aide-soignante, divise son temps entre son travail qui lui demande beaucoup de sa personne, et son copain, Gerard, avec qui elle est depuis huit ans, et qui lui en demande beaucoup aussi - fils à maman, incapable de s'occuper de lui, Rosie le babysit, mais bon, elle l'aime...
Et un jour, comme ça, sa mère l'appelle pour lui dire que sa vieille tante Lilian, 87 ans, faiblit et a besoin d'aide pour s'occuper de sa confiserie. Rosie décide de l'aider, part pour la ville de Lipton, remet le magasin (et sa tante) en bon état. Loin de Londres et de son Gerard qui met du temps à se décider de lui passer la bague au doigt, loin du brouhaha et de l'anonymat de la grande ville, Rosie fait pas mal de connaissances, surtout masculines: le médecin qu'elle aide à opérer un chien; le jardinier qui lui apprend à faire du vélo (il faut bien se déplacer dans Lipton); un malade mutique; les ragots fusent, tout le monde la connait, et lui prête des relations... Jusqu'au jour où Gerard, en manque de tendresse, vient lui rendre visite. Rosie va-t-elle rester avec lui? Comment Gerard va vivre les rumeurs? Vont-ils retourner ensemble à Londres?




Mon avis: Wouha! J'aime trop!
Enfin, je m'explique. En allant à la Fnac il y a quelques temps, j'ai remarqué un roman, La Petite Boulangerie du Bout du Monde, de Jenny Colgan, et la couverture m'a plu. J'ai lu le résumé, et ça m'a donné encore plus envie de le lire. "Mais Pouti, tu as près de 300 livres d'avance, tu es sûre que c'est raisonnable?" *voix de la sagesse* " tu as raison voix, mais je vais quand même m'intéresser un peu à cette auteure..."
Et là, début mars, en commandant le dernier Sophie Kinsella ( Shopaholic to the Rescue http://leslecturesdepouti.blogspot.fr/2016/04/laccro-du-shopping-la-rescousse-sophie.html ), j'ai vu qu'il y avait le dernier Lindsey Kelk, et d'autres suggestions... En regardant ce qu'avait écrit Jenny Colgan, je me suis dit que j'allais commencer par un roman d'une de ses séries, et Here I Am! 

Pourquoi j'aime? C'est bien beau de raconter sa vie, mais c'est l'avis qui intéresse... Ce roman, c'est une bouffée d'oxygène. On sort de Londres, on va à la découverte de la vie dans une petite ville anglaise, je trouve ça cool.

Mais surtout, c'est la forme du roman que je trouve originale, et qui me plaît vraiment. Le roman est découpé en plusieurs chapitres, eux-mêmes redécoupés en plusieurs morceaux. Chaque chapitre commencent par une recette de bonbons ou par des faits sur l'industrie du bonbon. Ensuite, le reste du chapitre se divise en deux sortes de récits: l'histoire de Rosie dans le magasin, et l'histoire de Lilian, son passé pendant la guerre, ses amours déçues, ses frères partis à la guerre, sa vie au village...
Les chapitres sur Lilian sont vraiment touchants. On dirait des récits authentiques, et on se rend compte de ce qu'était la vie pendant la seconde guerre mondiale pour ceux qui étaient au village. Un moment qui m'a serré le coeur, c'est quand Lilian réalise que plus personne ne pleure la mort de son frère, car tous ont perdu un membre de leur famille... A côté de ça, dans le présent, certains se plaignent qu'il n'y a pas de Kinder dans le magasin de Rosie!

J'aime aussi beaucoup l'écriture de Jenny Colgan. C'est clair, c'est limpide, elle a un style bien à elle mais qui s'approprie rapidement. Dans la lignée de Sophie Kinsella, c'est le genre de roman qui se lit facilement et dans lequel on prend le temps d'apprécier chaque mot (surtout quand ça parle de bonbons!).

A titre personnel, lire ce roman m'a transportée en Angleterre, car les références à Asda ou à tous les noms de confiserie me rappellent de beaux souvenirs :)

J'espère que ses romans seront bientôt traduits pour que tout le monde puisse en profiter, c'est vraiment à découvrir!


Thank you Jenny, you made me have a very good time!

dimanche 8 mai 2016

Le chevalier au bouclier vert, Odile Weulersse

Publication: 1990
Edition: Le livre de poche jeunesse

L'histoire: ( résumé disponible sur wikipédia)
Au XIIe siècle, dans le pays des Francs, le jeune Thibaut de Sauvigny sauve Éléonore, la fille du comte de Blois alors qu’elle est attaquée par des brigands. Pour le remercier de sa bravoure, le comte de Montcornet, vassal du comte de Blois adoube Thibaut et lui remet son épée : Santacrux (« Sainte croix ») et un bouclier vert.
Le comte de Montcornet, le vassal du père, se retire dans un monastère et c’est son fils Foulque qui lui succède. Celui-ci demande Éléonore en mariage mais elle refuse. Foulque demande à Thibaut de devenir son vassal mais Thibaut préfère partir à l’aventure que de servir Foulque. Accompagné de Barnabé, il est grièvement blessé par des bandits. Il est soigné par une vieille femme en haillons qui vit dans la forêt. Thibaut est tellement heureux qu’en remerciant la vieille femme, il la libère d’un sort et elle se transforme en jeune et belle demoiselle. C’est la fée Hadelize. Elle remet alors à Thibaut une pierre magique qui le protégera du mal. Mais cette pierre ne doit toucher personne d’autre sous peine de lui provoquer une maladie mortelle.
Thibaut se rend à un tournoi à Juvignole. Il rencontre et joute avec Ernaud le Fier qu'il bat. Il rencontre Torticolis, un jongleur. Thibaut remporte tous les combats et se retrouve enfin face à Foulque. Thibaut bat aussi Foulque. Avec cette victoire, il devient chevalier du comte de Blois.
Foulque monte son armée contre le comte de Blois afin d’obtenir la main d’Éléonore. Pendant les combats, le comte de Blois est mortellement blessé. Deux de ses enfants, Rosamonde et Gascelin accusent Thibaut d’avoir tué leur père. Rosamonde pose la pierre magique sur le front d’Éléonore et celle-ci est touchée par la malédiction.
Thibaut réussit toutes les épreuves pour retrouver la fée Hadelize qui pourra guérir Éléonore. Mais Foulque va enlever Éléonore avec l’aide de Rosamonde et la fait enfermer dans un cachot. Finette, la servante d’Éléonore, organise l’évasion de sa maîtresse. Dans leur fuite vers Paris pour se réfugier dans un couvent, les deux jeunes femmes rencontrent des lépreux. Éléonore jette sa bague pour se débarrasser d’eux.
Pendant ce temps, Thibaut et ses compagnons se rendent à Paris déguisés en lépreux pour obtenir de l’aide du roi Louis VI le Gros. Ils retrouvent aussi Éléonore et Finette.
Accusé de vendre des armes à l’ennemi, Thibaut est banni par le roi. Il réussit à regagner la confiance du roi en lui sauvant la vie. Il rejoint l’armée du roi et de retour à Blois, il combat Foulque. Grièvement blessé, Foulque demande à Rosamonde de faire appel à un sorcier pour le sauver. Celle-ci va voir le sorcier, mais lui demande de tuer Éléonore plutôt que de le sauver. Torticolis réussit à vaincre le sorcier avec sa voix avant qu'il ne plante l'aiguille dans la poupée à tête d’Éléonore.


Mon avis : Je ne mets pas le tout dernier paragraphe du résumé, mais bon, c’est de la littérature jeunesse, on se doute de la fin… qui, justement, ne m’a pas laissée sur ma faim.
J’ai décidé de ire ce roman pour deux raisons : 
- J’ai décidé de vider ma PàL, de réduire la quantité de livre que j’ai en stock depuis des lustres ( pour celui-là, au moins deux lustres…) ; 
- J’avais dans l’idée de me refaire tout le cycle arthurien, notamment les romans de Chrétien de Troyes et de Christian de Montella.
Bon, là, c’est mort. Très clairement, c’est, je crois bien, la première fois que je lis un roman autant en diagonale. J’ai eu le courage de tout lire au depuis, soit une bonne centaine de pages, mais quand j’ai vu que je n’avançais pas et que je risquais de décrocher, j’ai passé la vitesse supérieure. De toute façon, je n’ai pas manqué grand-chose. Parfois, il sufisait de lire deux ou trois lignes d’une page pour pouvoir suivre l’intrigue. Selon moi, ce roman ne doit pas être mu comme un roman, mais plutôt comme un scénario. Pas de discours indirect libre, pas de Stream of consciousness (ouais, j’adore le stream), des descriptions de paysages et d’actions factuelles… Vraiment, je n’ai eu aucune empathie pour les personnages car ils étaient des présences, des figures sur scène, mais pas des compagnons de route, quand on veut parcourir 284 pages comme ça…
Je n’enlève pas au mérite de l’auteure d’avoir écrit Le Chevalier au Bouclier Vert, c’est une histoire qui peut plaire à un public plus jeune (et là, je prends un coup de vieux, la litté jeunesse et la Teen lit ne sont plus pour moi), mais en lisant ce roman, je me suis dit que c’était le genre d’histoire à passer le matin sur NT1 ( il y a des téléfilms adaptés de contes, c’est toujours plus intéressant que certains programmes…). Un téléfilm d’une heure, j’aurais sûrement regardé. Là, le livre… j’ai eu du mal à le digérer. Dommage.

Finalement, je ne me suis pas lancée dans le cycle arthurien, j’ai commencé un roman de Jenny Colgan, Welcome To Rosie Hopkins’ Sweetshop of Dreams, de la bonne chick lit comme j’aime ! Avis au prochain article !

mardi 26 avril 2016

L'accro du shopping à la rescousse, Sophie Kinsella

Titre original: Shopaholic to the Rescue
Parution: 9 mars 2016 pour la version originale chez Black Swann, Demain pour Belfond!

L'histoire: Becky est à la recherche de son père, qu'elle avait délaissée pendant sa tentative de carrière à Hollywood en tant qu'habilleuse pour le cinéma. Entre dispute de BFFs avec Suze, complicité avec Luke, rencontre de plusieurs Beckys qui connaissent son père, notre Rebecca Brandon ne sait pus où donner de la tête...



Mon avis: avis un peu rapide, car je viens de voir que la version française sortait demain et que Sophie Kinsella serait en dédicace à la défense à 17h!
J'ai pris plaisir à me replonger dans les aventures de Becky, surtout que j'étais restée sur ma faim à la fin de l'accro du shopping à Hollywood... On sait donc dès le départ que Becky part à la recherche de son père, et de Tarkie qui pète un câble et prend de la distance par rapport à Suze. Le schema est le même que d'habitude, et c'est ce que j'aime avec cette série: situation initiale, Becky est déjà en galère, elle rencontre encore plus de galères, son amitié est fluctuante avec Suze, Bitch long leg (je ne sais plus son nom en français^^) est toujours son ennemie jurée, sa mère a l'alcool joyeux... En fait, dans ce roman, on retrouve tous les personnages de la série depuis le début, et chacun perd un peu la boule de son côté.
Cette fois, le roman finit vraiment (spoil!), mais une chose que confie Becky à Suze me dit que les aventures de notre accro du shopping ne s'arrêteront pas là... et tant mieux!

Toutefois, j'étais moins emballée par l'histoire, on voit vraiment que le but du roman était de boucler le premier du diptique, que j'avais particulièrement aimé!

mardi 12 avril 2016

Des livres, des livres, encore des livres...

Tout est dans le titre... 
J'ai juste envie de mettre quelques photos de mes bibliothèques sur ce blog^^

Les poches, rangés par ordre alphabétique, et les grands livres de ma PàL: 


Maxime Chattam et Sophie Kinsella sont les plus présents sur cette photo, mais plein d'autres auteurs sympas sont cachés derrière :-)


Là, je pense que Tatiana de Rosnay, Valérie Tuong-Cong et Tolkien qui gagnent! Grangé et John Lang ne sont pas mal classés non-plus, mais ils sont à lire (ou relire), en bas...

Maintenant, mes "beaux" livres et tous mes Stephen King: 

En plus, les gros livres déjà lus... Et à gauche, tous les Walking Dead et BDs Kaamelott, mais ce n'est pas officiellement à moi ( je suis sympa, je daigne accorder une bibliothèque à monsieur...).

A l'étage; les romans en anglais déjà lus, J.K. Rowling et Shakespeare en tête: 


La PàL des romans en anglais... Plein de livres achetés à une époque juste parce qu'ils étaient en anglais, mais pour lesquels je n'ai jamais trouvé le temps ou la motivation... Ils risquent de rester dans ma PàL encore bien longtemps^^ ceux en anglais que je suis sûre de lire sont en fait rangés avec mes poches, sous mes yeux...
On est tous un peu pareil, non?^^ 


Geek et disneyenne, mes étagères n'y échappent pas... Tous les Harry Potter (français, anglais, les deux premiers tomes en allemand, le premier tome en espagnol), et les livres dérivés :-)
En-dessous, mes livres sur l'univers de Disney, et quelques figurines^^

Et enfin, la collection qui cache tous mes livres jeunesse: mes Chaire de Poule :-D j'en ai 74 sur 78, je n'ai jamais trouvé les quatre derniers tomes... J'ai du lire au moins cinq fois chaque tome, j'étais complètement accro quand j'étais gamine! C'est sûrement R.L. STine qui m'a rendue fan de lecture, je l'en remercie :-)

C'est bien beau, je raconte ma vie, mais j'ai encore 294 livres à lire... Pourtant j'essaie de réduire la PàL, je le jure! Et je sais qu'il y a pire que moi, ça rassure!

mardi 5 avril 2016

Le Diable s'habille en Prada, Lauren Weisberger

Titre original: The devil wears Prada
Parution: 2003
Edition: Anchor book

L'histoire: Andrea est une jeune femme qui rentre de plein fouet dans la vie active. Absolument pas New-Yorkaise, elle sort du lot tant par ses tenues que par ses manières. On pourrait croire à une blague lorsqu'elle postule pour le poste d'assistante d'une importante et impitoyable rédactrice en chef de la revue Runway, Miranda Priestly, mais elle obtient ce travail de fou. Un an en tant qu'assistante et elle pourra avoir le job qu'elle convoite réellement: journaliste au New York Times.
Entre sa famille, sa coloc, son petit ami, les soirées mondaines et les rencontres VIP, Andrea voit sa vie bousculée et son temps libre disparaître, asservie par Miranda, sa boss.



Mon avis: A peu près dix ans que j'avais ce roman dans ma PàL... Ayant vu le film plusieurs fois, je procrastinais, mais j'ai acheté la suite donc il faut bien commencer par le commencement^^
J'ai eu un peu de mal au départ. Le lecteur est plongé dans l'action In medias res, c'est-à-dire qu'on fait la connaissance d'Andrea alors qu'elle est déjà dans un taxi, à courrir partout. Le style est un peu lourd, les mots utilisés ne sont pas les plus courants. La narration est interne, nous sommes dans la tête d'Andrea, qui se destine à une carrière de journaliste sérieuse, d'où le registre assez soutenu au début. Je l'ai lu en version originale, je ne sais pas ce que donne la traduction^^ En réalité, je m'attendais à un style aussi léger que celui des romans de Sophie Kinsella, mais même si Le diable s'habille en Prada est de la chick lit, j'ai eu l'impression de lire un roman plus sérieux, qui m'a moins vidé la tête ou fait rire que ce que j'ai l'habitude de lire.
Je pensais connaître le film, mais le roman est bien différent. Bye bye Anne Hathaway, bonjour blonde taille 38 qui ne répond tout de même pas aux critères d'exigences de Runway. Il y a beaucoup d'éléments dans le roman qui ont été repris dans le film, comme la relation entre Andrea et Emily, l'autre assistante de Miranda, où la quête des romans Harry Potter pour les jumelles de la rédactrice.
Dans le roman, le personnage de Miranda prend une toute autre ampleur: c'est vraiment une peste tyrannique qui n'a pas conscience des réalités de la vie, un personnage qui se fait servir continuellement, sans un merci, comme si c'était absolument normal. Le personnage détestable dans toute sa splendeur. Emily, qui forme Andrea, est par contre plus sympathique que dans le film: elle la conseille, lui file des tuyaux, même si elle est quand même dépitée qu'Andrea prenne sa place lors de la fashion week à Paris alors que c'était son Graal, l'aboutissement de sa carrière d'assistante à Runway.


Je pense que beaucoup de filles ou de jeunes femmes peuvent se retrouver dans le personnage d'Andrea: elle fait tout pour atteindre son but, elle sacrifie beaucoup de choses, au détriment de sa relation amoureuse, et son copain, en retour, passe de moins en moins de temps avec elle. Alors quand elle rencontre Christian, un auteur à succès qui lui fait du charme, n'est-ce pas normal de se laisser prêter au jeu? Est-ce qu'elle va tout plaquer pour reprendre une vie "normale", ou va-t-elle garder son quotidien de folie? Hé bien, pour savoir, il faut lire ce roman^^ Pour info, Lauren Weisberger a elle-même travaillé pour Vogue, elle se serait inspirée de son expérience personnelle pour écrire ce roman.


Et pour ceux qui veulent la suite des aventures d'Andrea, Vengeance en Prada a été publié fin 2013 chez Fleuve noir ;-) 

jeudi 31 mars 2016

1Q84, Haruki Murakami

Parution: septembre 2012
Editions: 10-18
Traduction: Hélène Morita

L'histoire: En l'an 1984, Tengo et Aomamé, deux trentenaires, se cherchent dans un autre espace-temps, l'année 1Q84. Cet espace-temps est celui des Little People, de la crisalide de l'air, des sectes et du  contrôle par le gourvenement. La manipulation est partout. Le destin des deux personnages est lié par une jeune auteur dyslexique, qui a vécu dans une secte et que Tengo aide à réécrire son histoire, qui sera dévoilée au public au prix fort...



Mon avis: Quand j'ai découvert un extrait de Murakami en licence LLCE, je m'attendais à une réécriture de 1984 d' Orwell, qui est beaucoup plus court. Ici, l'année 1Q84 se décompose en trois parties: 
- livre 1, avril-juin; 
- livre 2, juillet-septembre; 
- livre 3, octobre- décembre.
J'ai eu l'ambition de lire ces trois romans à la suite, mais j'ai visé un peu haut. J'ai mis facilement deux semaines à lire chaque tome, et l'écriture de Murakami est si lourde que j'ai été obligée de faire des pauses cognitives en lisant autre chose entre deux tomes ( Sophie Kinsella me vide bien la tête^^). Je ne dis pas que les romans ne sont pas bien pour autant.
Quand on commence cette trilogie, en fait, il faut avoir du temps devant soi. L'histoire est complexe, chaque chapitre est destiné à un personnage (un peu comme le Trône de Fer, et j'ai sûrement eu le même rythme de lecture...), on ne peut pas se dire qu'on lit un seul chapitre et qu'on lira la suite le lendemain, sinon, on risque vite d'être découragé, et ça a été mon cas...
Ce qui m'a posé problème, ce sont les nombreux noms en japonais.  Je venais juste de finir Ne lâches pas ma Main de Michel Bussi, dans lequel il y a beaucoup de créole, quand j'ai entamé 1Q84. Le changement de sonorités à été brutal! Aomamé signifie "graine de haricots germé", un détail qui a de l'importance pour la suite du roman ( mais on apprend la traduction dans le livre 1 et on en a besoin dans le livre 3... il faut une bonne mémoire!), et c'est aussi le cas pour les noms de lieux. Donc, au bon d'un moment, soit on prend des notes, soit on utilise sa mémoire, mais il faut vraiment faire attention à chaque détail, ce qui rend la lecture encore plus lourde et cognitivement fatiguante.

Je m'attendais à une réelle dystopie, j'ai été quelque peu déçue. Pas de Big Brother imposant, pas de crise des casseroles comme dans 1984, pas vraiment d'action qui m'a fait frémir. C'est tout simplement très japonais: contemplatif. On est là, on est bien, on lit l'histoire sans forcément attendre la suite. On accompagne les personnages, finalement, dans leur tranche de vie.

Donc, je n'ai pas vraiment aimé lire cette trilogie, pourtant j'avais accroché pendant mes études. Est-ce que c'est parce que j'ai plus la tête au travail qu'à la lecture, ou bien parce que j'ai lu la traduction française? Si j'ai le temps, je relirais du Murakami en anglais ( je ne parle malheureusement pas japonais^^), mais ce n'est pas pour maintenant.

Point positif: j'ai découvert le compositeur Janacek, car sa Sinfonietta est un leitmotiv dans 1Q84.

J'ai découvert sur Youtube que la trilogie avait été adaptée au cinéma, j'aurais peut-être la curiosité de voir le film, peut-être que j'aimerais plus l'histoire de cette façon, sans les longues description qui font perdre le fil de l'action...

NB: mieux vaut prononcer le titre à l'anglais, "q" se prononce "kiu", qui veut dire "neuf" en japonais ;-)